
Fabrice Hàn
Je me souviens avec une douce nostalgie de ma première expérience dans l’animation et en magie. C'était à Pralognan-la-Vanoise
du 4 au 26 janvier 1990, puis du 26 janvier au 15 février de la même année.
À Jocelyne Mousset, professeur d'école, qui nous a quittés pour les étoiles le 3 août 2023.
Je me remémore avec une profonde tristesse notre rencontre en janvier 1990.
Vous avez été une véritable lumière dans une période où je cherchais ma voie.
Je chéris également le souvenir de vos chaleureuses lettres manuscrites, lorsque j'étais à Crest-Voland en 1991
AH! Pralognan-la-Vanoise, janvier février 1990, ma première aventure en animation ! C'était un peu comme un film, mais sans le scénario bien ficelé. Titulaire du diplôme BAFA, j'avais déniché une annonce au CFIDJ, c’était ce fameux Centre de Formation d'Information et de Documentation pour les Jeunes, situé dans le 15ᵉ arrondissement de la capitale, à deux pas de la Tour Eiffel. À l'époque, je cherchais un emploi à la montagne pour changer d'air, car je souffrais d'insomnie aiguë... Oui, je sais, pas très glamour ! C'était en octobre ou novembre 1989.
AMOUREUX du ski depuis l'enfance, je rêvais de neige…
"Laissez moi vous raconter la "magie" de ma première soirée. J'étais supposé être le "super" animateur, entouré des élèves, des autres animateurs et de la direction. Eh oui! Il est essentiel, lors de la première soirée, de rassembler tous les participants pour créer des liens, mais la fatigue a eu raison de moi. Je me suis écroulé sur mon lit vers 21 heures, sombrant dans un sommeil profond, car j’avais passé une nuit blanche dans l’autocar au départ de Bonneuil-sur-Marne (94). Je me souviens qu'on était arrivés à Pralognan plus tôt qu'un oiseau qui a oublié de régler son réveil, et c'était l'heure où je commençais à m'endormir comme une marmotte en hibernation ! Résultat : pour mon deuxième jour, je me retrouve convoqué dans le bureau de la direction. Mon premier job dans l’animation commençait bien ! Oui, oui, j'avais "disparu" dès le premier soir.
À l'époque, je n'étais pas vraiment à l'aise; le poids des responsabilités me pesait comme un sac à dos trop lourd. C'était une période où je cherchais ma voie dans le monde professionnel et artistique, que ce soit à travers le dessin, la magie ou le jonglage… Un peu comme un enfant perdu dans un magasin de bonbons. De plus, je ressentais le besoin d'autonomie et de me sentir libre.
Quelques jours plus tard, rebelote! J'ai été convoqué à nouveau pour avoir osé réaliser un petit dessin représentant une tête de singe sympathique sous mon prénom situation incroyable! Il y avait une affichette sur la porte de ma chambre, (gardée en souvenir galerie photo dessous). Ah, la créativité mal placée! Cela m’a agacé, et j'ai commencé à ressentir un véritable sentiment de révolte et de dégoût vis-à-vis de ces deux directrices. Malgré ces petites mésaventures, j'ai rapidement tissé des liens précieux et drôles avec les élèves, avec une ou deux animatrices avec lesquelles je m’entendais bien, ainsi qu’avec les enseignants grâce à mon côté grand enfant, et ma spontanéité. Ah que de souvenirs ! À l'époque, j'avais tout juste 22 ans, mais je me sentais comme si j'en avais environ 15 ou 16 dans ma tête, et je me laissais emporter par l'envie de profiter de la vie, de m'amuser, et de dévaler les pistes de ski. C'est marrant, mais ces moments de rires et de complicité sont gravés dans ma mémoire, un peu comme des photos jaunies par le temps.
Je racontais souvent des histoires, des blagues, j'avais même quelques tours de magie sous le coude, avec deux ou trois passes de jonglage, et quelques dessins à leurs offrir. Je venais de terminer ma deuxième année de cours de dessin. Qui aurait cru que cela éveillerait en moi une véritable vocation? MAGICIEN. L'année suivante, J'ai eu la chance de travailler à Crest-Voland en tant qu'agent technique polyvalent, toujours pour des classes de neige. Il y avait moins de pression à subir et beaucoup moins de responsabilités. C'était une période si précieuse et géniale, une expérience enrichissante qui m'a TRANSFORMÉ . De plus, à Crest-Voland, j'ai eu l'occasion de faire mes débuts en spectacle de magie. Je me souviens encore de ce moment où j'ai découvert une seconde annonce et toujours au CFIDJ, comme si c'était hier. À l'époque, au CFIJD, qui n'existe plus aujourd'hui, Il y avait de nombreuses annonces d'offres d'emploi dans le domaine de l'animation, notamment en prévision des Jeux Olympiques d'hiver de 1992 qui se sont déroulés à Albertville (Savoie).
En août 1991, je me trouvais toujours à Crest-Voland mais cette fois-ci pour la saison estivale. J'avais loué une voiture afin de profiter de balades pendant mes jours de congé. Malgré mes souvenirs assez mitigés avec la direction et mes hésitations, j'ai décidé de leur rendre visite à l'improviste, désireux de leur montrer à quel point j'avais changé, juste pour leur parler de mon nouveau job, sans faire de démonstrations de magie.
J'y suis même retourné le 31 décembre 1999 en fin d'après midi après une journée de ski, n'y étant pas allé depuis 1991. Je devais réaliser quelques prestations de close up* le soir à Courchevel 1850 pour le réveillon du nouvel an 2000 (Courchevel, non loin de Pralognan, en voiture, et j’en avais encore une de location mais au départ de Paris). Je me souviens même m'être acheté une paire de skis paraboliques à Pralognan avec tous les pourboires que j'avais gagnés à Courchevel, c'est un truc de dingue! Je leur ai raconté avec un brin de nostalgie ma nouvelle vie qui me va comme un gant, tout en leur faisant une petite démonstration cette fois-ci de mes talents de sculpteur de ballons. D'autres anims étaient présents ce jour là. Les directrices ont été tellement épatées par ma transformation qu'elles ont failli tomber de leur chaise. Je suis sincère, et en toute modestie. Ah, les souvenirs...
C'est amusant, et cela peut sembler étrange : qu'est-ce qui m'a poussé à retourner à Pralognan à maintes reprises ? Peut-être est-ce le désir de revivre des souvenirs teintés de nostalgie, mais surtout, c'est cette première liaison, cette rencontre magique et enchantée a laissé une empreinte indélébile dans mon cœur, et je n'ai pas toutes les réponses..
Quant aux deux taulières, Jacqueline Rioux et Geneviève Bégue, elles m'ont accueilli les bras ouverts à l'été 1991 et en décembre 1999, comme si rien ne s'était passé. Pourtant, j'avais quelques a priori... Étonnamment, le 31 décembre 1999, elles m'ont même proposé de rester pour le dîner du réveillon. Incroyable! pourtant, en 1990, l'atmosphère était souvent tendue... Cela aurait été avec plaisir, et sans rancune, mais comme mentionné plus haut j’avais des contrats de magie close-up* à Courchevel 1850 dans de grands hôtels.
En février 1990, j'avais même fini par donner ma démission alors que je devais rester jusqu'à mi-avril pour compléter ma saison d’hiver. Jacqueline et Geneviève, je les avais rencontrées à Paris dans le 20ème arrondissement pour un premier entretien avant que la saison d'hiver commence. Je les avais pourtant trouvées bien sympathiques, et cela avait été réciproque. Chose surprenante, en décembre 1995, je m'installais dans un studio acheté par ma maman, à quelques pas de chez elles, dans un chouette quartier. Un vrai 'feuilleton', c'est fou !
C'est drôle, mais c'est une institutrice qui m'a conseillé et aidé à rédiger ma lettre de démission début février. Eh bien oui ! Encore une fois, je me suis lié d'amitié avec l'enseignante de mon second séjour. On aurait dit que j'étais le roi des sympathies avec les professeurs. J'ai posté une lettre avec accusé de réception, mais une fois qu'elles l'ont reçue, elles m'ont dit qu'il n'était pas nécessaire de passer par la poste. En revanche, ce qui m’a énormément déçu, c'était l'obligation de limiter les échanges avec les enseignants, comme l'exigeaient toujours ces deux gestionnaires. Cela m'a vraiment interpellé. Il était préférable de discuter uniquement avec les autres animateurs, ce qui, bien évidemment, ne me convenait pas du tout…
Suite à cette lettre de démission et à mon dernier jour de travail, le 15 février, j'ai ressenti un grand soulagement en prenant l'autocar du retour. Je me suis senti apaisé, libéré de toute responsabilité et des pressions exercées par cette direction. Houra ! Je n'en pouvais plus, j'en avais ras le bol des objectifs à définir pour les lendemains. Tout au long de ce voyage de retour, j'ai enfin pu souffler. Une fois rentré chez ma mère, rue du Père Corentin dans le 14ème arrondissement de Paris, elle m'a raconté qu'une des deux directrices l'avait appelée pour fayoter, en lui expliquant que je n'assumais pas vraiment mon rôle d'animateur et que parfois je draguais certaines personnes ça alors! ou bien, c'est moi qui me faisais draguer, va savoir ! En tout cas, ça a bien fait RIRE ma mère, qui, elle, ne m’a absolument rien reproché. Elle a dû se dire que j’étais le Casanova des animateurs! Ma mère, ou peut-être quelqu'un d'autre? "Hi Hi".
En février 2012, je suis retourné à Pralognan, n'y étant pas allé depuis 1999, pour travailler une semaine au Club Vacanciel. Le directeur m'avait croisé aux vacances de la Toussaint quelques mois auparavant, aux Issambres (Sud de la France, dans le Var), dans un club de vacances du même groupe. Il a aimé mes performances de magie de proximité et mon personnage.
Je reviens donc à ce fameux Club Vacanciel à Pralognan (racheté par Milléade à l'heure d'aujourd'hui). C'est une immense structure au pied des pistes, connue sous le nom de La Grande Cordée. J'avais un contrat d'une semaine en tant que magicien (prestations close-up* et cabaret), avec pension complète et des journées de ski à profusion. Ah, comme les souvenirs de l’époque où j’étais animateur et "clown" ont refait surface, emplis de nostalgie.
Petite anecdote, en octobre 1990, et encore au CFIDJ, j'avais vu une annonce indiquant qu'ils recherchaient un barman pour travailler durant la saison d'hiver 1990-1991 à la Grande Cordée (à l’époque, la Grande Cordée appartenais aux PTT anciennement la poste). Je les ai appelés, et ils souhaitaient me rencontrer pour un entretien. Cependant, entre-temps, la collectivité STC La Gelinotte à Crest-Voland avait validé ma demande. D'une certaine manière, je pense qu'il n'y a pas de hasard, car comme je l'ai déjà mentionné, Crest-Voland a été une expérience formidable, et le directeur était une personne exceptionnelle.
Je reviens sur le sujet de février 2012 au club vacanciel, car une fois de plus, je suis allé visiter l'endroit de "ma petite cabane". Quelle ne fut pas ma surprise, et ma tristesse, de découvrir que le bâtiment était voué à la destruction. Il ne restait que les murs porteurs, quelques gravats et un morceau du bar qui se trouvait dans le bureau de la direction. Ce petit comptoir détruit m'a rappelé quelques petits souvenirs, pas les meilleurs, mais à l'heure d'aujourd'hui, ces souvenirs me donne le sourire et, après tout, ce sont aussi de bons souvenirs.
À ma grande peine, j'ai appris que l'une des deux directrices était décédée. Étrangement, ces nouvelles m'ont touché plus que je ne l'aurais imaginé.
Puis, fin décembre 2020, durant le confinement, ou le couvre-feu, je ne sais plus très bien, je traversais une période difficile, marquée par l'atmosphère pesante du Covid et le décès de ma mère...
J'avais décidé de retourner à Pralognan dans un petit hôtel sympathique à l'entrée de la station, ouvert pendant les mesures sanitaires. Les remontées mécaniques étaient fermées, mais il était encore possible de skier en remontant à pieds sur le coté des pistes entretenues ou en ce que l’on appelle le ski en peau de phoque qui n'est plus en peau de phoque, je vous rassure. L'ambiance du village était vraiment triste, avec tous les restaurants et terrasses fermés, ainsi que toutes les collectivités. Seuls les commerces, comme les boulangeries, et quelques boutiques de vêtements de ski étaient ouverts. Cependant, ce qui m'a réchauffé le cœur, c'est qu'il y avait quelques stands de vin chaud en bas des pistes. C'est le moins qu'on puisse dire : cela m'a véritablement réchauffé le cœur. Et oui, cela avait créé de petits attroupements favorisant la convivialité.
Pour le dernier jour de l'année, un feu d'artifice éclatant a illuminé le ciel. Bien que je ne croie en aucune religion, j'ai saisi cette occasion pour prier à ma manière, avec TENDRESSE et GRATITTUDE…
De nouveau, je suis retourné à l'endroit exact où se trouvait "ma petite cabane"(au fait c'était le nom de la collectivité). Je n'ai pas reconnu les lieux, tant de nouveaux chalets et de résidences avaient été construits entre 2012, et 2020. Il ne reste plus rien de ce lieu où j'ai goûté à la magie de ma première expérience dans l'animation, ni de cette rencontre amoureuse. Ah si ! Il restait juste un puits en décoration à l’entrée de la petite allée qui menait au bâtiment. D'ailleurs, ce puits, je m’en souvenais bien ; il m’avait servi de point de repère. J'ai même appris que la deuxième directrice était également décédée paix à leurs âmes.
On dirait même que, pour permettre l'émergence de tous ces chalets et résidences, la montagne a été rabotée et que des quantités d'arbres ont disparu. L'endroit est devenu méconnaissable, et il est difficile de ne pas ressentir une certaine tristesse face à ce changement. La beauté sauvage qui nous entourait autrefois semble s'être évaporée, laissant place à une nostalgie pour ce que nous avons perdu.
Petite anecdote : je me promenais dans le coin, et l'un des propriétaires d'un des nouveaux chalets m'a interpellé en me demandant ce que je cherchais. Je lui ai expliqué que j'avais travaillé dans un centre de vacances appelé 'Ma Petite Cabane ARAL' (Association Rencontre Animation Loisirs) qui devait se situer dans ces environs il y a une trentaine d'années. Son ton a changé et il m'a raconté un peu l'histoire de cette collectivité et de son propriétaire, M. Bodard. Il a même ajouté : 'Prenez votre temps, baladez vous, faites des photos.' Cela m’a fait chaud au cœur.
Oh, j'ai omis de mentionner quelque chose d'important: dès le premier soir, en janvier 1990, un peu avant de m'écrouler sur mon lit comme une étoile filante épuisée, j'ai eu un excellent feeling avec l’enseignante de la classe des CM2 dont je m’occupais, Jocelyne Mousset. Cela m’a valu une troisième convocation dans le bureau de la direction, ce qui n’a fait que renforcer une fois de plus ce sentiment de révolte et d'écœurement. Après mon séjour à Pralognan, je suis resté en contact avec cette professeure des écoles pendant environ un an et demi. C'était une personne si sympathique et compréhensive, et je me souviens à quel point sa présence me réconfortait.
Après mes cinq semaines d'aventures à Pralognan, Elle m'a proposé de venir la voir à l'école primaire où elle enseignait, afin que je puisse parler de mon second séjour avec ses élèves. J'ai accepté, mais en réalité, une fois dans la cour de l'école, je n'étais pas très détendu, mais c'est une autre histoire… (l’école élémentaire publique Langevin–Wallon à Bonneuil-sur-Marne, 94). Curieusement, le destin a voulu qu'en octobre 2010, je rencontre une femme avec qui j'ai commencé à sortir, (pas longtemps) qui travaillait comme animatrice dans une maison de retraite à environ 200 mètres de cette école, dans la même rue. Cela m'a rappelé quelques souvenirs..
Hiver 1990-1991, alors que je m'épanouissais sur Crest-Voland, Jocelyne, cette institutrice formidable, prenait sa plume pour m'écrire des lettres empreintes de chaleur et de tendresse, des mots doux qui m'encourageaient dans mes nouvelles aventures. Je crois qu'elle avait perçu la tempête qui grondait en moi l'année précédente. Cette période troublée du passé où chaque mot de son encre était une étoile dans ma nuit.
Pendant le confinement en 2020, j'ai été plongé dans une solitude pesante, où l'anxiété et le désespoir se mêlaient à des souvenirs nostalgiques du passé… J'ai cherché des réponses sur Internet, mais en vain ; je n'ai rien trouvé. Mais c'est avec tristesse que j'ai appris son décès après de nouvelles recherches sur la toile. Repose en paix, tu resteras dans mon cœur. J’aurais aimé tant te revoir, te raconter mes mésaventures de cette époque et te faire part de ce que je suis devenu...
C'était en février 2020, lors d'une pause douce et mélancolique, alors que je veillais sur ma mère fatiguée, que mes pensées se sont envolées vers ma première rencontre "magique". Je dis "première" car c'était la première fois que mon cœur avait réellement vibré. Bien sûr, j’ai fait quelques rencontres avant, et d'autres histoires ont suivis, mais celle-là, oh, celle-là ! était d'une magie inoubliable. Par respect, et discrétion pour ce souvenir, je ne m'étendrai pas sur les détails, mais cette rencontre, bien que fugace, était empreinte d'une passion éclatante qui avait illuminé ma vie à ce moment-là. Comme je l'ai déjà mentionné, je n'ai pas toutes les réponses à cette rencontre, et est-il nécessaire de les avoir... "Le cœur a ses raisons que la raison ignore". (Antoine de Saint-Exupéry)
Je me souviens qu'une fois arrivés à Bonneuil, après nos échanges dans l'autocar du retour, la séparation a été difficile, et nous avons tous les deux ressenti une profonde tristesse qui m'a touché le cœur. Dans le TGV en route vers Pralognan pour mon deuxième séjour, je me suis remémoré la chanson romantique de Jean-François Michael, 'Adieu jolie Candy. Quelques jours après, surprise! quelle excitation de recevoir ses lettres enflammées, dont une accompagnée d’un petit bijou à une époque où l'internet n'existait pas. Je reste toujours persuadé que j'ai dû me griller auprès des deux directrices à ma vue au moment de récupérer mon courrier dans leurs bureaux... Il est évident que pendant plusieurs mois, cette petite aventure occupait mes pensées et mon cœur...
Au cours de mes deux hivers passés à Crest-Voland, ainsi que durant les années qui suivirent, j'ai tourné la page, laissant derrière moi ce souvenir incandescent. Il m'arrivait, bien sûr, de temps à autre, de replonger dans mes pensées à propos de cette rencontre, mais sans y attacher une importance particulière. Mais voilà, étrangement, depuis la fin de février 2020, une douce magie opère ! Cette personne enchante à nouveau mes pensées et fait battre mon cœur quelque part en moi. Un mystère, certes, mais n'est-il pas dit que le mystère est l'essence même de la nature ?
Je suis retourné à Pralognan en février 2021, un petit coin de paradis où le temps semble suspendu. J'avais déniché un charmant petit chalet à louer, et à un prix abordable avec une superbe vue, grâce à une ,annonce que j'avais passé sur Facebook dans le groupe "les amoureux de Pralognan". Le soleil brillait généreusement, mais hélas, les remontées mécaniques demeuraient toujours fermées. Cela ne m'a pas découragé; j'ai saisi l'occasion de m'aventurer dans de petites randonnées, accompagné d'un moniteur, à pied et en raquettes, savourant chaque pas dans ce paysage enchanteur me rappelant les instants précieux, empreints de souvenirs... "Une mélodie oubliée qui résonne à nouveau dans le silence". (des émotions, et des expériences passées qui refont surface)...
En janvier et février 2022, le destin m'a souri avec un contrat sous forme d’échange d'une semaine au centre de vacances Le Telemark, pour le groupe Ternelia. Cette opportunité est née d'une rencontre faite l'été précédent dans un autre club de vacances, le Lou Capitelle, en Ardèche. Quant à ce club de vacances le Telemark, il se situe pas très loin de l'endroit où se trouvait « ma petite cabane », ravivant en moi une fois de plus les souvenirs d'antan.
Les échos du passé, une fois de plus, résonnaient dans l'air frais des montagnes, me rappelant des instants chéris.
Avec le recul et au fil des années, cette période m'a profondément marqué. C'est d'ailleurs pourquoi que je me souviens encore en grande partie de chaque détail... À l'époque, je pense que je n'étais pas encore à la hauteur de mes responsabilités en tant qu'animateur pour des jeunes ados dans ce contexte. Faire preuve d'autorité n'a jamais été ma force, mes intérêts se trouvaient ailleurs. Cependant, avec le temps et une confiance en moi grandissante, je n'ai pas besoin d'être autoritaire. Aujourd'hui, dans mes prestations de magie tout se déroule naturellement, et les enfants m'écoutent avec attention et ils posent des questions pertinentes...
Trente-quatre ans se sont écoulés ! "Mon dieu", comme le temps s'est envolé ! Pourtant, les montagnes, tout comme les souvenirs, demeurent immuables, ancrées à jamais dans les profondeurs de mon cœur. Pralognan, tu es toujours présent dans mes pensées…
D'ailleurs, je prévois de revenir en février 2025. Ce sera peut-être l'occasion d'écrire quelques vers supplémentaires, pour célébrer cette douce nostalgie…
*Close up magie de proximité aux tables
Fabrice Hàn
janvier 2024



Si, par hasard, 34 ans après, quelqu'un sur cette photo ne préfère pas y apparaître,
je te serais reconnaissant de me le faire savoir, et je flouterais immédiatement. Merci beaucoup.


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